Principales mises à jour
Tout au long de la COP26, nous demandons aux décideurs internationaux d'accorder une plus grande attention aux pertes et dommages, à l'égalité des sexes et à l'inclusion, ainsi qu'au financement du climat.
Les politiciens sont aussi renouvelables
Les voix des jeunes ont été entendues tout au long de la journée. Plusieurs espaces, dont le foyer de l'entrée, ont été consacrés à des groupes pour accueillir les délégués et partager leurs messages.
Nous avons appris les stratégies de plaidoyer et de communication avec et pour les groupes indigènes, avec des représentants de communautés au Pérou et en Colombie qui ont souligné les risques climatiques auxquels ils sont confrontés et ce qui peut être fait à ce sujet.
Les Îles Marshall ont lancé leur plan d'action national, qui comprend des mesures d'atténuation et d'adaptation au climat, ainsi que des plans pour les nouvelles technologies marines et des solutions basées sur l'océan pour renforcer les protections naturelles. Il était intéressant d'entendre le point de vue de ce petit État insulaire et la manière dont il a mené des campagnes participatives pour élaborer ses plans d'action nationaux.
Les jeunes "guerriers du climat" ont expliqué comment ils ont impliqué les femmes et les jeunes dans le plan afin de garantir que toutes les voix de l'île soient représentées. Ils ont souligné leur droit de rester sur leur terre natale et de ne pas devenir des réfugiés climatiques, indiquant la gravité de ce qui les attend si le changement climatique n'est pas abordé.
Al Gore, ancien vice-président des États-Unis, a prononcé un discours devant les délégués. Riche en faits sur les conséquences du changement climatique dans le monde entier, y compris les pertes et les dommages, il a souligné la nécessité pour les dirigeants mondiaux d'agir. Il a lancé un cri de ralliement plein d'espoir à l'auditoire, en soulignant les solutions qui commencent à fonctionner, qu'il s'agisse de l'énergie solaire, de l'énergie éolienne ou des progrès de la technologie des batteries. Les systèmes numériques ont renforcé les systèmes de surveillance des pollueurs étatiques et non étatiques.
Il a appelé à davantage de mesures pour lutter contre les hyperinégalités (écarts économiques), à des systèmes de gouvernance responsables et à un activisme des jeunes centré sur les campagnes "Les vendredis pour l'avenir" afin de continuer à mettre en lumière ce qui doit changer.
Il a déclaré : "Si les pays qui se sont engagés à atteindre le niveau zéro tiennent leur promesse, les émissions mondiales actuelles seront réduites de 74 %. Si et quand nous atteindrons le zéro net, la température de la terre cessera d'augmenter et, selon certaines prévisions, il ne faudra que 3 à 5 ans à la terre pour s'en remettre. La lutte contre le changement climatique est un choix entre le bien et le mal. S'il n'y a pas assez de volonté politique dans votre pays pour s'attaquer à ce mal, votez pour ceux qui font le bien. N'oubliez pas que vos politiciens sont aussi renouvelables."
Transformer les systèmes alimentaires
LeFonds pour l'environnement mondial a lancé son nouveau programme visant à transformer les systèmes alimentaires mondiaux pour les principaux produits de base dans 27 pays. Ce fonds soutiendra les pays moins développés dans leur lutte pour l'adaptation au climat et pour soutenir les systèmes alimentaires.
Négociations sur les pertes et dommages
Les pays moins développés du groupe de travail sur les pertes et dommages ont proposé une nouvelle version du paragraphe 10 du projet de position. Leur suggestion décline la fonction du Réseau de Santiago sur les pertes et dommages, et les circonscriptions de cet organe opérationnel. En effet, le paragraphe 10 initial du texte de négociation ne clarifie pas l'attribution principale ou le rôle du Réseau de Santiago, adopté lors de la COP de Madrid en 2019 comme organe opérationnel du WIM.
