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Un nouveau projet cherche des solutions locales aux déplacements urbains

Par GNDR
17 novembre 2021

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Financé par USAID, le projet Rendre les déplacements plus sûrs projet mènera des recherches sur les expériences directes de déplacement, ainsi que sur les solutions locales réussies et les campagnes de sensibilisation.

Jusqu'à présent, les membres du GNDR qui mettent en œuvre cette initiative ont interrogé près de 5 000 personnes déplacées dans 11 pays. 70% des personnes interrogées sont toujours affectées par les catastrophes, et dans certains cas, des années se sont écoulées depuis l'événement initial qui les a poussées à quitter leur maison.

Il y a un manque évident de services de base tels que la nourriture, l'eau, l'éducation et la santé. Les personnes déplacées restent incroyablement vulnérables, vivant souvent à la périphérie des villes dans des campements formels sans travail sûr, sans logement ou sans services sanitaires et sociaux.

Dans le monde, plus de 80 millions de personnes ont été déplacées de force d'ici à la fin de 2020. Et en moyenne, les personnes sont déplacées pendant une durée de 20 ans.

Les personnes déplacées en Irak ne font pas exception. Les données actuelles montrent que plus d'un million de personnes sont déplacées et que près de 6,5 millions sont des "personnes dont la situation est préoccupante". Des années de violence sectaire et de conflit ont contraint des milliers de personnes à chercher refuge dans la ville de Mossoul. À leur arrivée, ils se sont retrouvés exposés à de nouveaux dangers.

Une organisation membre de la GNDR en Irak qui, pour des raisons de sécurité, a demandé à rester anonyme, met en œuvre notre projet sur le terrain. À Mossoul, elle a identifié les endroits où vivent les groupes les plus vulnérables et a mené des enquêtes et des groupes de discussion pour comprendre leur situation. Ils ont également sollicité le point de vue des communautés d'accueil et des représentants du gouvernement local.

Les recherches rassemblées seront utilisées pour informer et créer des solutions innovantes pour renforcer la résilience des personnes déplacées. Les décisions concernant les solutions à tester seront prises en impliquant les personnes les plus à risque elles-mêmes.

Notre membre rapporte : Nous nous occupons depuis longtemps des personnes déplacées à l'intérieur de leur pays pour répondre à leurs besoins. Mais nous utilisons ce projet pour en savoir plus sur la manière d'employer une stratégie de réduction des risques de catastrophe pour renforcer leur résilience à long terme. Cela signifie qu'il faut se concentrer sur les efforts visant à renforcer leur capacité, à restaurer et à maintenir leur vie et leurs moyens de subsistance, et à être mieux équipés pour les conflits et les catastrophes à venir, afin qu'ils n'aient pas les mêmes effets néfastes à nouveau".

Dans le cadre des efforts de plaidoyer prévus, les membres du GNDR demanderont aux gouvernements locaux et nationaux de veiller à ce que les populations déplacées soient représentées dans les décisions qui affectent leur vie. Cela peut se faire par le biais d'une consultation sur les politiques, les plans et les révisions de travail, en donnant accès à des ressources financières pour aider à réduire les risques, ou en donnant aux gens l'accès à des informations opportunes et utilisables.

Au cours des premiers mois de notre projet, déclare le membre en Irak, nos relations avec les personnes déplacées se sont améliorées, notamment parce que nous leur avons promis de faire de notre mieux pour que leur voix parvienne aux représentants du gouvernement local. Il s'agit d'un point de départ essentiel pour renforcer la résilience, car sans cela, nous ne pouvons pas réagir. Nous espérons que le gouvernement écoutera leur voix et soulagera leurs souffrances".

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