"Si nous dépensons 1 dollar en prévention, nous économisons plus de 15 dollars en réponse ", a déclaré Mami Mizutori, chef de l'UNISDR. Elle a également souligné l'importance de la volonté politique pour réaliser ce changement.
"La société doit tenir compte de la voix et de l'expérience des communautés exposées aux dangers. Il est essentiel de reconnaître le rôle des sociétés civiles pour faciliter les processus afin que les citoyens puissent rendre les Etats responsables", a noté Bijay Kumar, Directeur exécutif du GNDR. Il a participé à l'EFDRR en tant que membre du panel sur les catastrophes d'origine humaine.
"La migration est le résultat de la discrimination et de l'indisposition de ressources essentielles pour vivre dans la dignité. L'Europe devrait aider à renforcer la résilience des communautés locales, car les populations aimeraient rester où elles sont si elles en ont la possibilité. Si les populations choisissent encore d'immigrer, c'est pour vendre leurs compétences ", a déclaré M. Kumar.
S'appuyant sur les résultats de l’EFDRR tenu en Turquie en 2017 et de la Plate-forme mondiale pour la réduction des risques de catastrophe célébrée au Mexique en 2017, le EFDRR 2018 à Rome a été organisé pour aborder les questions clés qui peuvent accélérer la mise en œuvre du Cadre de Sendai en cohérence avec les objectifs du développement durable et de l'Accord de Paris.