L'impact de notre plaidoyer

Cadres post-2015

2015 a été une année de changement : plusieurs cadres internationaux clés arrivaient à leur terme et de nouveaux ont été adoptés. Ceux-ci ont fixé l'orientation de la manière dont la réduction des risques de catastrophe, le développement, le climat et l'action humanitaire seraient menés, et une nouvelle série d'objectifs et de cibles a été convenue.

En tant que coordinateur principal d'organisations non gouvernementales axées sur le renforcement de la résilience, nous avons influencé un grand nombre de cadres internationaux post-2015. Nous avons œuvré pour qu'ils reconnaissent le rôle de la société civile et des acteurs locaux, et qu'ils renforcent la résilience des communautés les plus exposées.

L'Agenda 2030 et les objectifs de développement durable

Nous avons travaillé en collaboration avec d'autres réseaux et organisations membres pour intégrer une approche de résilience dans les 17 objectifs de développement durable (ODD) qui ont été adoptés pour guider les activités de développement entre 2015 et 2030.

Nos principales recommandations politiques visaient à assurer la cohérence entre les ODD, les objectifs du cadre de Sendai et les engagements en matière de changement climatique. Nous avons insisté sur la mise en place d'un cadre de suivi commun qui reconnaîtrait les liens entre ces cadres. Nous avons également fait pression pour que le financement du développement intègre la résilience et la réduction des risques de catastrophe parmi ses principes directeurs.

Nous avons réussi à créer un groupe officiel de parties prenantes pour la réduction des risques de catastrophe dans le cadre du processus annuel de suivi et d'examen de l'Agenda 2030 et des objectifs de développement durable. De plus, nous participons activement au Forum politique annuel de haut niveau sur le développement durable, où nous plaidons en faveur d'une approche tenant compte des risques.

Accord de Paris sur le changement climatique

À l'occasion de la 21e Conférence des Parties de la CCNUCC, où les pays ont adopté un cadre juridiquement contraignant sur l'action climatique (connu sous le nom d'Accord de Paris), les membres du GNDR ont formé six groupes de travail régionaux pour développer un plaidoyer commun et influencer les négociateurs au niveau régional et mondial.

Nous avons participé activement à la conférence sur le changement climatique et contribué aux activités de plaidoyer menées par nos partenaires, notamment nos membres et les réseaux spécifiques au climat, comme le Réseau Action Climat.

Agenda pour l'humanité

Le GNDR a participé activement au Sommet humanitaire mondial de 2016 et s'est efforcé de partager les perspectives locales de réponse et de préparation aux catastrophes provenant des communautés et des organisations membres.

Nous avons collaboré avec d'autres réseaux avant et pendant l'événement, afin d'insister sur l'importance de la prévention et du renforcement de la résilience comme moyen d'accroître l'efficacité de l'action humanitaire. Renforcer les capacités locales pendant les crises et mieux reconstruire après sont deux aspects essentiels du renforcement de la réponse aux catastrophes et du rétablissement à long terme.

Mécanisme d'engagement des parties prenantes de l'UNDRR

Nous avons réussi à faire pression pour la création du Mécanisme d'engagement des parties prenantes (SEM) de l'UNDRR, qui rassemble des groupes de la société civile et du secteur privé pour plaider conjointement en faveur d'un développement tenant compte des risques et d'une approche de la résilience par l'ensemble de la société.

Le GNDR dirige le mécanisme d'engagement des parties prenantes depuis son lancement officiel en 2019. Depuis lors, nous travaillons avec le SEM pour organiser des événements conjoints et élaborer des documents de position communs afin de souligner l'importance de la participation de plusieurs parties prenantes pour construire une résilience efficace.

Plateformes régionales et mondiales pour la réduction des risques de catastrophes

Avec les réseaux régionaux d'organisations de la société civile, nous coordonnons l'engagement dans les plateformes régionales et mondiales de réduction des risques de catastrophes. Dans ces espaces internationaux, nous partageons les perspectives locales et essayons de trouver de nouvelles opportunités pour que les organisations de la société civile soient directement impliquées.

Pendant la Plateforme mondiale 2019 pour la réduction des risques de catastrophe, nous avons organisé des connexions en direct entre les participants à la conférence et les communautés du monde entier. Cela a permis de souligner la nécessité de prendre en compte les perspectives locales du risque lors de l'élaboration de politiques de résilience.