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Le Rwanda sinistré et la VFL 2019

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3 mars 2019

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Les fortes pluies, les orages, les glissements de terrain, les sécheresses et les tempêtes de vent ont fait plus de 2000 victimes au Rwanda au cours des trois dernières années, sans compter les dégâts causés aux propriétés, aux plantations et aux autres biens.

C'est dans ce contexte que Manadisaster - une organisation qui travaille dans le domaine de la sensibilisation, de la préparation, du rétablissement et de l'atténuation des catastrophes et de l'adaptation au changement climatique au Rwanda depuis 2012 - a décidé de s'impliquer dans la VFL 2019.

L'organisation a vu dans la VFL 2019 l'occasion de renforcer la collaboration entre le gouvernement et les groupes vulnérables de la société civile dans le domaine de la réduction des risques de catastrophe et de la résilience.

L'organisation Manadisaster a posé sa candidature pour être l'OCN du Rwanda en août dernier, et a été acceptée. Les préparatifs du programme ont ensuite commencé. Manadisaster a contacté les autres membres du GNDR afin de former des partenariats, et les institutions gouvernementales afin de présenter le programme.

L'organisation se trouve maintenant dans la deuxième phase du projet, où elle a formé des groupes consultatifs nationaux et recruté des organisations partenaires (OP). Ces OP sont maintenant en train de collecter des données, et visent à terminer la collecte de données d'ici la fin du mois de mars 2019.

" Je dirais que le processus a été difficile jusqu'à présent ", déclare M. Jean de Dieu Musengamana lorsqu'on l'interroge sur son expérience de la VFL 2019 jusqu'à présent.

"Dans la phase préparatoire, nous avons dû nous conformer à tous les processus et le temps était très court. Cependant, en utilisant toutes nos capacités organisationnelles à chaque étape, nous y sommes parvenus. Nous avons appris à travailler dur en peu de temps".

M. Musengamana n'est cependant pas étranger au processus VFL, puisqu'il y a déjà participé en 2013 de manière informelle, et qu'il a suivi une formation VFL de trois jours menée par le GNDR au Rwanda en novembre 2018.

Il souligne que la formation, dispensée par le coordinateur VFL du GNDR et des cadres supérieurs, a été particulièrement utile pour comprendre toutes les phases et étapes du VFL2019, car la version 2019 diffère quelque peu des précédentes.

Après la clôture de la VFL 2019, M. Musenganama a la ferme intention de tirer le meilleur parti de cette expérience pour améliorer les conditions de vie des personnes à risque au Rwanda.

"Nous utiliserons les résultats du programme pour compléter nos plans d'action dans un avenir proche et lointain et plaiderons au niveau national pour combler le fossé entre la mise en œuvre des politiques existantes au niveau national et local", explique-t-il.

"Nous prévoyons également d'établir une procédure pour mesurer les progrès locaux en matière de gouvernance inclusive des risques".

Lorsqu'on lui demande ce qu'il conseille aux autres participants du VFL, son conseil est clair :

"Travaillez en étroite collaboration avec les communautés au niveau de la base et les autorités locales. Cela vous aidera beaucoup", conclut-il.

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