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Facteurs de succès pour l'institutionnalisation de la CBDRM

Les facteurs de réussite suivants sont une liste d'actions à entreprendre par une variété d'acteurs, des exécutants du projet aux autorités locales et au gouvernement national, afin de garantir l'institutionnalisation de la gestion communautaire des risques de catastrophe (CBDRM).

Comme certains de ces éléments ne peuvent être réalisés dans le cadre d'un seul projet, la participation du gouvernement est essentielle. Les actions qui peuvent être réalisées dans un délai plus court devraient être incluses dans les projets CBDRM.

Les facteurs de réussite de cette section sont regroupés en six catégories principales représentant les caractéristiques de l'institutionnalisation. Certains ingrédients pourraient être répertoriés dans plus d'une catégorie, mais ils sont placés dans celle à laquelle ils sont le plus liés.

Cette caractéristique fait référence à la nécessité d'inclure la CBDRM dans les politiques et plans gouvernementaux, tant au niveau national que local.

  1. Promouvoir les synergies (y compris les objectifs communs) entre les différentes politiques, notamment celles relatives au développement durable, à la réduction de la pauvreté, à l'adaptation au changement climatique, à la sécurité alimentaire, etc.
  2. Décentraliser les cadres de gestion des risques de catastrophes en promouvant des stratégies locales de gestion des risques de catastrophes qui sont la propriété du gouvernement local et qui sont informées par les acteurs locaux.
  3. Intégrer les projets CBDRM dans les plans de travail et les rapports des gouvernements locaux.
  4. Procéder à un examen de fin de mandat des politiques nationales de gestion des risques de catastrophes afin de les évaluer à la fin du mandat.

Cette caractéristique fait référence à l'importance de la mise en place de comités et de structures reconnus par le gouvernement jusqu'au niveau local, responsables des activités de CBDRM.

  1. Permettre aux membres des comités CBDRM au niveau communautaire de rendre compte aux plateformes nationales.
  2. Reconnaître les structures informelles (par exemple, les groupes de leaders communautaires) comme des canaux pour un engagement efficace.
  3. Définir les rôles et les responsabilités des structures nationales et locales dans la CBDRM et élaborer des termes de référence pour les comités communautaires de gestion des risques de catastrophe afin de définir leurs rôles dans ces structures.

Cette caractéristique souligne l'importance d'inclure des éléments de soutien technique pour renforcer les capacités de CBDRM des différents acteurs.

  1. Encourager le partage des capacités et des meilleures pratiques entre les communautés.
  2. Améliorer l'accès et l'utilisation des outils de communication par les membres de la communauté.
  3. Utiliser les capacités des réseaux d'OSC pour combler les lacunes en matière de capacités des organisations individuelles.
  4. Organiser des formations pour les dirigeants communautaires sur le processus de gestion des projets de gestion des risques de catastrophe (y compris les capacités d'accès aux sources de financement internationales/externes pour la CBDRM).

Cette caractéristique fait référence à la reconnaissance des avantages de la CBDRM par les communautés et les gouvernements, ainsi qu'à la création d'un sentiment commun de responsabilité envers le renforcement de la résilience.

  1. Sensibiliser les dirigeants politiques locaux aux priorités des communautés par le biais de visites et de données sur la perception de l'impact.
  2. Promouvoir et partager les preuves du rôle des communautés dans la gestion des risques de catastrophes et les bonnes pratiques lors d'événements nationaux et régionaux.
  3. Promouvoir une culture d'inclusion des groupes marginalisés dans la gouvernance des risques de catastrophes en établissant des mécanismes où les groupes marginalisés sont inclus de manière adéquate.

Cette caractéristique fait référence à la nécessité d'un soutien financier stable et adéquat au niveau des organisations et des gouvernements pour les initiatives de CBDRM.

  1. Allouer un budget spécifique aux activités CBDRM dans les plans locaux et nationaux
  2. Utiliser les structures communautaires existantes pour la mobilisation des ressources afin d'accroître la confiance.
  3. Établir des mécanismes de financement multiples avec des calendriers et des acteurs différents pour les fonds CBDRM
  4. Plaider pour qu'une plus grande partie des fonds d'urgence soit consacrée à la préparation et à la réduction des risques.

Cette caractéristique renvoie à la nécessité de promouvoir le suivi et l'évaluation des initiatives de la CBDRM par divers acteurs, y compris les membres de la communauté.

  1. Réaliser un audit participatif des projets
  2. Créer des systèmes transparents d'allocation du budget pour les activités
  3. Créer des organismes locaux (chiens de garde) pour surveiller les politiques, la planification et la budgétisation du gouvernement en matière de CBDRM.

Cette ressource est disponible en format PDF en trois langues :

Ces facteurs de réussite figurent dans notre Institutionnalisation d'une gestion communautaire durable des risques de catastrophe guide et ont été développés dans le cadre de notre projet CBDRM.

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