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Facteurs de réussite pour un CBDRM durable

Les facteurs de réussite suivants sont des actions que les responsables de la mise en œuvre du projet doivent entreprendre lors de la conception, de la planification et de la mise en œuvre d'une activité de gestion communautaire des risques de catastrophe (CBDRM).

Elles doivent être considérées comme des approches transversales et globales pour assurer la durabilité des initiatives, car chaque contexte est différent. Elles ne peuvent être prescriptives et doivent être adaptées au contexte spécifique.

Ces facteurs de réussite sont regroupés en cinq grandes catégories, qui reflètent les principales caractéristiques de la durabilité. Certains éléments contribuent à la réalisation de plusieurs caractéristiques mais ont été placés dans la catégorie à laquelle ils sont plus directement liés.

Cette caractéristique fait référence au fait que les activités communautaires de gestion des risques de catastrophe se déroulent grâce à la mobilisation de la communauté et se poursuivent après la fin d'un soutien extérieur important.

  1. Inclure une série d'actions visant à renforcer les cadres locaux pour la gestion communautaire des risques de catastrophes (par exemple, organiser un atelier sur l'analyse des politiques nationales et locales de gestion des risques de catastrophes).
  2. Encadrer l'initiative de gestion communautaire des risques de catastrophes dans le cadre de plans de développement tenant compte des risques, par exemple en alignant les activités et les objectifs sur d'autres initiatives locales, notamment les plans de développement.
  3. Renforcer les capacités de la communauté à mobiliser et à gérer les ressources financières.
  4. Insuffler un changement de comportement pour contrecarrer les actions négatives et promouvoir une communauté d'agents actifs de la résilience.

Cette caractéristique renvoie à la nécessité pour les activités de CBDRM de réussir à renforcer les capacités locales à faire face aux catastrophes.

  1. Développer des cartes de risques participatives de la communauté qui détaillent les réalités locales du point de vue de la population locale.
  2. Tenir compte des facteurs culturels dans l'analyse des risques et des causes sous-jacentes, et être attentif aux barrières culturelles potentielles pour les activités du projet.
  3. Favoriser la collaboration entre la société civile, le gouvernement et les communautés en créant des espaces de dialogue ouvert.
  4. Effectuer une analyse des parties prenantes pour comprendre les groupes existants, consulter toutes les parties prenantes dès la phase de conception, en particulier les groupes vulnérables.

Cette caractéristique renvoie à l'importance d'assurer l'adhésion de la communauté par des processus de coordination, le soutien du gouvernement et l'utilisation des connaissances locales.

  1. Assurer un leadership continu et passionné au niveau local dans toutes les phases.
  2. Recenser et utiliser les capacités locales (y compris les ressources, les matériaux et les connaissances).
  3. Encourager l'auto-organisation, par exemple en créant des comités locaux de gouvernance et des comités thématiques.

Cette caractéristique fait référence à la nécessité de s'assurer que les activités du projet sont flexibles afin de répondre aux changements des conditions dans lesquelles le projet se déroule (cela peut faire référence aux modèles de risques, à l'émergence de nouveaux acteurs importants, aux changements politiques ou économiques, etc).

  1. Désigner le rôle de suivi et de communication des enseignements tirés du processus et mettre en place une structure garantissant l'intégration des enseignements tirés dans la planification future.
  2. Renforcer les capacités des communautés à adapter un projet à des conditions changeantes
  3. Encourager l'intégration de la pensée innovante dans les pratiques traditionnelles, afin de coupler les expériences locales avec les nouvelles idées.

Cette caractéristique fait référence à l'importance de s'engager avec tous les groupes de la société, afin de garantir que toutes les perspectives (y compris celles des minorités ou des groupes marginalisés) soient prises en considération.

  1. Identifier les groupes marginalisés avant le début du projet afin qu'ils puissent participer dès le début.
  2. Identifier clairement les rôles de tous les acteurs et s'assurer que les représentants de la communauté ont un rôle décisionnel.
  3. Créer des espaces sûrs pour que les groupes sociaux puissent faire entendre leur voix et exprimer leurs préoccupations.
  4. Faire pression sur les dirigeants locaux pour que leurs plans et budgets soient inclusifs.

Cette ressource est disponible en format PDF en trois langues :

Ces facteurs de réussite figurent dans notre Institutionnalisation d'une gestion communautaire durable des risques de catastrophe guide et ont été développés dans le cadre de notre projet CBDRM.

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