POINTS DE VUE DE LA LIGNE DE FRONT
Ouganda
Nous travaillons avec 15 communautés en Ouganda pour veiller à ce que le développement tienne compte du point de vue des personnes les plus exposées.
Dans le cadre de notre programme mondial "Views from the Frontline", nous avons interrogé des membres de la communauté, des organisations de la société civile et des représentants du gouvernement dans tout le pays. Nous présentons ici nos principaux résultats, conclusions, activités et impact.
Enquêtes aléatoires auprès des ménages
Enquêtes sur la société civile
Enquêtes auprès des collectivités locales
Principaux résultats et conclusions au niveau national
- L'engagement des communautés par le gouvernement dans l'évaluation, la planification, la mise en œuvre et le suivi des plans et activités de renforcement de la résilience est limité.
- Le manque d'accès aux ressources et aux informations limite la capacité des communautés, en particulier des femmes, à faire face aux risques de catastrophes.
- Il est nécessaire d'institutionnaliser les risques de catastrophe, de climat et de dégradation des écosystèmes dans les plans et activités de développement.
Enquêtes menées en Ouganda
Nos enquêtes Views from the Frontline en Ouganda ont été réalisées en 2019.
Qui a été interrogé ?
Nous avons enquêté auprès de 1 953 ménages choisis au hasard, de 152 organisations de la société civile et de 155 représentants des autorités locales, et nous avons mené 76 consultations communautaires.
Priorité donnée aux zones à risque
Nous avons donné la priorité à quatre domaines de risque :
- Sous-régions de Bugisu
- District de Kabale
- District de Kasese
- District de Kampala
Communautés étudiées
Nous avons interrogé des personnes de 15 communautés : Namabasa Zone 4 Lower, Shikhuyu, Marobo, Namabasa Zone 4 Upper, Nfasha, Kigarama-Kahondo, Muyebe, Kijuguta, Bikone, Kinyuku, Kaghema Upper, Kaghema Lower, Bwaise II, Namwongo et Katanga.
"La prestation de services est très mauvaise ici. Les canaux sont régulièrement inondés et les tranchées débordent sur les habitations des gens. Les canaux d'eau ne sont pas construits ; les tranchées ne sont pas protégées des maisons et du passage des gens."
Représentant de la communauté, Bwaise II
Notre impact
Activités entreprises en réponse aux résultats et conclusions au niveau communautaire
- Mobilisation des communautés sur les différentes possibilités de moyens de subsistance pour renforcer leur résilience et réduire leur vulnérabilité au changement climatique et aux risques de catastrophes, notamment les sécheresses.
- Réunions de sensibilisation de la communauté sur les meilleures pratiques agronomiques pour améliorer les moyens de subsistance.
- Améliorer les installations d'eau, d'assainissement et d'hygiène au niveau local
- Un travail continu de plaidoyer et de politique pour rendre le gouvernement responsable et assurer l'implication des communautés dans la RRC.
Impact des activités
- Renforcement de la résilience des communautés grâce à l'amélioration des moyens de subsistance, des installations d'eau et d'assainissement et de la protection de l'environnement.
- Le plaidoyer a permis d'inclure les communautés dans les évaluations, la planification, la mise en œuvre et le suivi des plans et activités de réduction des risques au niveau local.
- Les autorités locales ont une meilleure compréhension des risques et des conséquences des catastrophes pour les communautés, ce qui permet d'accroître la prise en compte des risques communautaires dans les programmes et plans de développement locaux.
Réduction des inondations à Maziba, Ouganda
Maziba, une communauté en Ouganda, a connu des inondations et des glissements de terrain. Les sécheresses, l'érosion des sols et les glissements de terrain sont les plus grandes menaces pour cette communauté. Ces phénomènes ont endommagé les cultures et provoqué la famine.
À la suite des glissements de terrain récurrents à Maziba, en Ouganda, qui détruisent les bâtiments scolaires et les salles de classe, l'Africa Disaster Reduction Research & Emergency Missions, un partenaire de Views from the Frontline, et les parties prenantes de la communauté ont donné la priorité à la construction de canaux de drainage et à la plantation d'arbres pour éviter les pires effets des catastrophes. Les parties prenantes comprenaient la communauté locale, le président du gouvernement local, l'administration de l'école, les écoliers, les parents et le réseau de développement des associations bénévoles indigènes.
Les membres de la communauté sont désormais mieux préparés à une catastrophe qu'auparavant. Ils ont mis en place des barrières, comme des canaux de rétention d'eau, et planté des arbres pour stabiliser leurs terres, leurs propriétés et leurs écoles. Les communautés voisines ont également pris connaissance des efforts d'atténuation des glissements de terrain et la communauté de Nyanja à Maziba est désormais un exemple à suivre en matière de gestion des risques de catastrophes.
Nos partenaires de projet en Ouganda
Notre programme " Views from the Frontline " est mis en œuvre par les organisations membres et les partenaires du GNDR dans le pays.
Organisation nationale de coordination
- Réseau de développement des associations volontaires indigènes
Organisations partenaires
- Femmes ougandaises pour l'eau et l'assainissement
- Recherche sur la réduction des catastrophes en Afrique et missions d'urgence
- Fondation pour le progrès urbain et rural
- Programme de soutien à l'effort de transformation - UG
Voir toutes les données de Ouganda
Vous pouvez consulter toutes les données de notre enquête Views from the Frontline à l'aide de notre tableau de bord des données. Vous pouvez également en savoir plus sur notre méthodologie de sélection des zones à risque et des répondants à l'enquête.
Projet financé par
l'Union européenne
Notre projet " Views from the Frontline " est financé par l'Union européenne (UE). Le contenu lié à ce projet sur notre site Web a été rendu possible grâce au soutien de l'UE. Tout le contenu relève de la seule responsabilité du GNDR et ne reflète pas nécessairement le point de vue de l'UE.
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