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COP26 : les pertes et dommages, le genre et le financement sont essentiels pour progresser

Par GNDR
26 octobre 2021

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Notre nouveau document d'orientation - qui a été alimenté par notre réseau mondial d'organisations de la société civile - expose la manière dont des progrès peuvent être réalisés à ce carrefour critique des négociations internationales sur le climat.

Les gouvernements nationaux - les principaux décideurs en matière d'action climatique - se réuniront en Écosse du 31 octobre au 12 novembre 2021 dans le but de parvenir à un accord sur la manière de lutter contre le changement climatique.

Notre réseau estime que les dirigeants doivent adopter des approches équitables, efficaces et pratiques pour s'attaquer à la fois aux causes réelles du changement climatique et à l'impact que la hausse des températures a déjà sur les communautés les plus exposées.

Les pertes et dommages liés au climat sont une réalité et doivent être traités efficacement. Bien que les pertes et dommages affectent de nombreuses communautés et acteurs locaux de manière extrême, la question est rarement abordée avec la même urgence que d'autres discussions clés sur le climat, par exemple, les mesures d'atténuation et d'adaptation. Cela doit changer.

Les pertes et les dommages doivent être traités par une combinaison de mesures urgentes et à plus long terme. Les solutions immédiates devraient se concentrer sur la localisation des systèmes d'alerte précoce et sur l'allocation d'un budget pour un soutien précoce aux impacts déjà importants du changement climatique pour les communautés les plus à risque.

Le volet à long terme devrait porter sur les effets cumulatifs du changement climatique, dont l'apparition est irréversible. Ces mesures comprennent la mise en place de systèmes d'alerte précoce adaptés à l'enregistrement des schémas météorologiques changeants que nous connaissons. L'amélioration des systèmes d'alerte précoce passe par une collecte et un échange accrus de données pour un développement tenant compte des risques, ainsi que par la participation du niveau local à la réduction des projections climatiques.

Les femmes et les enfants continuent d'être touchés de manière disproportionnée par le changement climatique. La cartographie des conséquences du changement climatique doit être sensible au genre et transformatrice. Pour ce faire, il est impératif d'investir dans des activités d'information et de formation dédiées aux femmes. Ces actions viseront à renforcer l'autonomisation des femmes, et à soutenir davantage leur engagement dans les processus nationaux et locaux liés au climat et à la résilience.

Les enfants paient également un lourd tribut lorsqu'il s'agit de risques et de catastrophes d'origine climatique. Ils perdent l'accès à leur éducation, et perdent leur vie et leur santé lorsque les hôpitaux ne sont plus des lieux sûrs. Ils méritent d'être écoutés afin que les solutions soient adaptées à leurs difficultés.

Le financement de la lutte contre le changement climatique doit être augmenté de manière plus efficace, et cibler l'impact du changement climatique sur les communautés les plus exposées.

Les parties prenantes internationales, les acteurs nationaux et les partenaires techniques et financiers doivent travailler ensemble pour définir un plan commun de financement de l'action climatique et de la résilience. Ce plan doit couvrir tous les secteurs concernés, identifier les actions urgentes et promouvoir activement les expériences réussies en vue d'une mise à l'échelle. En particulier, des fonds devraient être fournis pour lutter contre les pertes et les dommages, ainsi que pour les mesures d'adaptation globales.

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