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Pourquoi les gens perdent encore leur vie et leurs moyens de subsistance lors de catastrophes

Par GNDR
29 octobre 2021

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Si les décisions en matière de développement ne tiennent pas compte de la manière dont les inondations peuvent exacerber la pauvreté ou dont les épidémies détruisent les revenus, des vies et des gains de développement peuvent être perdus. Mais trop souvent, ces décisions sont prises sans tenir compte des données locales ou sans écouter les personnes directement touchées par les catastrophes.

Dans le cadre de notre programme " Views from the Frontline ", nous avons rassemblé des voix locales et les avons partagées avec les gouvernements qui prennent des décisions en matière de développement et avec les agences internationales qui influencent leurs politiques et leurs projets.

Nous avons examiné toutes les données locales de notre programme et analysé les conclusions de nos membres qui ont mené les enquêtes au niveau communautaire dans 50 pays. Notre rapport mondial en ligne présente neuf conclusions sur les raisons pour lesquelles les gens continuent de perdre leur vie et leurs moyens de subsistance à cause des catastrophes.

Comme le souligne notre rapport, seuls 16 % des personnes à risque se sentent impliquées dans les décisions relatives à la réduction de leur propre risque. Une mauvaise planification de la participation, en termes de calendrier et de commodité, empêche de nombreux citoyens de participer aux plans et actions de résilience locaux.

Les responsabilités ne sont pas non plus attribuées : la moitié des personnes interrogées au sein des collectivités locales ont déclaré qu'aucun bureau n'était spécifiquement chargé d'évaluer et de traiter les risques communautaires. Et huit membres de la communauté sur dix disent ne pas pouvoir accéder à des fonds pour renforcer leur propre résilience.

Depuis la publication de ce rapport, les gouvernements aux niveaux national et infranational de 25 pays ont reconnu la valeur des données fournies par les citoyens comme contribution à leurs plans et politiques.

Notre rapport a également été présenté au Programme des Nations unies pour l'environnement, qui a utilisé la conclusion selon laquelle 60 % des membres de la communauté affirment que les approches basées sur les écosystèmes ne sont pas utilisées pour renforcer la résilience de leur communauté, pour soutenir leur stratégie visant à accroître les solutions basées sur la nature.

Deux institutions donatrices qui sont des partenaires du GNDR - la Coopération suisse au développement et l'Agence suédoise de coopération internationale au développement - ont utilisé nos données dans leur triangulation d'informations pour arriver à des décisions de financement.

Le mécanisme d'engagement des parties prenantes des Nations unies s'est appuyé sur la conclusion selon laquelle deux tiers des membres de la communauté affirment que les projets d'investissement locaux ne prennent pas en compte les risques locaux pour concevoir une campagne de sensibilisation commune fondée sur des données probantes concernant la nécessité d'un développement tenant compte des risques.

Le rapport a également été utilisé par plusieurs universités pour définir d'autres projets de recherche, notamment sur la prise de décision multirisque dans les villes et sur les approches sexospécifiques de l'éco-RRR.

Enfin, nous avons utilisé le rapport pour définir notre nouvelle stratégie GNDR. Chaque objectif stratégique est issu de l'une des conclusions du rapport et dispose d'une base de référence provenant des données. Nous nous sommes engagés à répondre à trois des conclusions au cours des cinq prochaines années.

Projet financé par

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