Principales mises à jour
Tout au long de la COP26, nous demandons aux décideurs internationaux d'accorder une plus grande attention aux pertes et dommages, à l'égalité des sexes et à l'inclusion, ainsi qu'au financement du climat - en savoir plus.
Aujourd'hui, l'accent a été mis sur les transports :
Négociations sur les pertes et dommages:
Au cours des deux derniers jours, il y a eu quelques malentendus sur les fonctions du Réseau de Santiago pour les pertes et dommages (SNLD). Certains pays du Nord, dont le Canada, veulent le supprimer. Les pays moins développés le considèrent comme une ligne rouge. Cela a donné lieu à de nombreuses consultations. Ces consultations ont conduit à une réflexion sur l'utilité de mentionner les acteurs à impliquer dans les fonctions du SNLD.
La question du financement était un sujet clé et sensible. La plupart des pays développés suggèrent de la reporter à juin 2022. Les pays moins développés ne trouvent pas pertinent de parler de fonctionnalité sans financement. Finalement, les pays moins développés et les pays développés ont trouvé un consensus sur un texte qui a été soumis à la COP/CMA. Bien que ce soit le minimum que nous puissions avoir, il est important de souligner que ce texte fait silencieusement de la place au transfert de risque (assurance climatique) qui est plus une réponse qu'une prévention.
C'est peut-être l'occasion pour d'autres partenaires de la CCNUCC, comme l'UNDRR, de prendre le relais de la prévention climatique et de travailler dur pour prévenir les risques, tandis que les activités d'atténuation continueront à diminuer la quantité de gaz à effet de serre dans l'atmosphère. Le financement est l'énorme fossé que connaît le secteur des pertes et dommages. À ce stade, les pays ne s'engagent pas à fournir des ressources. En outre, il n'existe pas de mécanisme clair pour canaliser les ressources destinées aux pertes et dommages. Le débat sur la gouvernance est presque ignoré. L'autorité du WIM a reporté le débat pour la COP 27.
Focus sur l'Afrique:
Un thème parallèle à la "Journée de l'Afrique" a été organisé. Nous avons entamé des réflexions avec la Commission de l'Union africaine sur la manière de planifier et d'élaborer une stratégie pour les contributions et le positionnement de l'Afrique afin de promouvoir le développement par la localisation.
Communication:
Nous avons eu la chance de participer à une émission de radio sur Radio France International où nous avons parlé des négociations sur les pertes et dommages, mais aussi de notre engagement personnel pour un meilleur environnement maintenant et pour les générations futures. L'ensemble du programme s'est concentré sur la façon dont les jeunes s'engagent à protéger leur environnement et a été l'occasion d'encourager d'autres jeunes à s'engager pour un environnement et un développement durables.
Solutions locales à la RRC et à l'action anticipée - défis, leçons apprises et idées pour la mise à l'échelle:
Le GNDR a pu diriger cette session dans le Resilience Hub. Elle a présenté des solutions locales d'adaptation au climat, de renforcement de la résilience et d'action anticipée. Les intervenants comprenaient des représentants de l'UNOCHA, de la Croix-Rouge du Kenya, de BBC Media Action et de l'USAID, un représentant du gouvernement de Madagascar et de l'Organisation pour le développement de la jeunesse du Cameroun. Les participants ont discuté de la manière dont l'action anticipative peut être étendue et institutionnalisée. Les organisateurs du Hub de la résilience nous ont félicités d'avoir eu un public nombreux et engagé (salle comble !) et nous sommes reconnaissants pour les nombreux autres participants qui nous ont rejoints en ligne. La discussion a été fructueuse. Nous partagerons le lien en ligne pour réécouter la conférence dès qu'elle sera en ligne.
